• DURANT LA DÉCENNIE DU PLAN MAROC VERT, 235 UNITÉS DE VALORISATION D’ARGANE ONT ÉTÉ HOMOLOGUÉES, 6 VARIÉTÉS ONT ÉTÉ CRÉÉES, INSCRITES ET ENTRÉES EN PRODUCTION PRÉCOCE.
• LES EXPORTATIONS GÉNÉRALEMENT EN VRAC RÉDUISENT LA VALEUR AJOUTÉE DE L’HUILE.
• DES EFFORTS DE VALORISATION DE L’HUILE D’ARGANE EST EN COURS DE MISE EN PLACE.
• PLUSIEURS CHANTIERS SONT LANCÉS, À L’INSTAR DE LA CRÉATION DE CENTRES DE COLLECTE.
La filière de l’arganier a connu des avancées notables ces dernières années, tant en terme de production que de superficie et de quantités exportées. Le rendement a même été amélioré avec l’introduction de 6 génotypes créées en collaboration avec l’INRA et qui ont permis de réaliser des performances agronomiques de qualité. Ainsi, d’un délai de 5 ans, la production est passée à un délai compris entre 3 et 4 ans.
Il faut savoir que le Maroc assure un taux de couverture en matière d’huile d’argane de 100%. Il n’en demeure pas moins qu’elle est mieux valorisée à l’international qu’au Maroc. L’une des raisons principales revient aux exportations qui sont en vrac et qui réduisent donc la valeur ajoutée du produit. Conscient de cette problématique, des efforts de valorisation commencent à être déployés, à l’initiative de sociétés ou de GIE, qui se matérialisent entre autres, par la création d’une industrie cosmétique et pharmaceutique.
A côté, plusieurs jeunes promoteurs se sont lancés dans la restauration à base d’argane au Maroc, notamment à Agadir et Marrakech. A côté de cela, l’interprofession a lancé une étude pour la création d’un label dédié à l’huile d’argane. En tout cas, la filière compte 375 coopératives, 450 sociétés, 6 GIE, 3 unions, 2 millions d’ayants droit et 16 périmètres de production. C’est dire tous les acquis et le potentiel de développement dont dispose le secteur, non seulement pour améliorer le rendement mais aussi pour valoriser la filière.
Durant la décennie du Plan Maroc Vert, 235 unités de valorisation d’argane ont été homologuées, 6 variétés ont été créées, inscrites et entrées en production précoce. De même, 3000 greffons d’argane sont disponibles. Cependant, plusieurs chantiers restent en cours de mise en place, à l’instar de la réalisation du centre national de l’arganier, la mise à niveau des coopératives, la construction des centres de collecte de la matière première, la révision du cahier des charges relatif à l’IGP (Indication géographique protégée) ainsi que le lancement d’une étude de marché international.
Toutes ces réalisations ont été possibles grâce aux différentes subventions accordées par l’Etat, dont celles concernant la réhabilitation, l’arganiculture, l’équipement des coopératives, unions et GIE et la construction de coopératives. Des aides ont également été proposées pour l’acquisition de terrains industriels à l’agropole d’Agadir.