Des myrtilles fraîches 8 semaines après la récolte ?

RipeLocker lève 5 millions de dollars pour prolonger la durée de vie des fruits et légumes grâce à des récipients brevetés.

La nouvelle : RipeLocker a levé 5 millions de dollars de fonds frais, argent que la startup agro-technique de Bainbridge Island, dans l’État de Washington, utilisera pour vendre des conteneurs brevetés « à faible atmosphère » conçus pour préserver les fleurs et les fruits et légumes récemment récoltés. Elle a également annoncé que le ministère américain de l’agriculture avait commencé des essais avec RipeLocker, dans le cadre d’un effort visant à examiner si la technologie peut réduire les produits chimiques généralement utilisés pour prolonger la durée de conservation des produits. Ce nouveau tour de table – fourni par des investisseurs providentiels issus des secteurs de l’agriculture, de la technologie et du transport maritime – vient s’ajouter à un tour de table de 2 millions de dollars réalisé l’été dernier et porte le financement total à 12 millions de dollars.

Déploiement : L’entreprise de 7 personnes en est encore aux premiers stades de l’adoption du produit, notant dans un communiqué de presse que la première vague de conteneurs sera vendue dès cet été. La société indique à GeekWire qu’elle construit actuellement 500 unités, dont la moitié est destinée à des clients commerciaux dans le secteur des fleurs, du houblon et des fruits rouges qui ont déjà effectué des tests. L’autre moitié sera utilisée pour des essais avec de nouvelles cultures et de nouveaux clients, qui auront la possibilité d’acheter les unités avec des frais d’utilisation permanents ou de les louer tout simplement.

Une vague ag-tech : L’État de Washington a produit un certain nombre de start-ups agro-techniques ces dernières années, ce qui n’est pas surprenant étant donné les liens étroits de l’État avec l’agriculture.

  • Pollen System, de Bellevue, utilise des drones et une cartographie sophistiquée pour aider les viticulteurs et autres agriculteurs à mieux comprendre quelles cultures ont besoin d’eau ou sont sensibles aux maladies.
  • La semaine dernière, GeekWire a présenté Carbon Robotics, une startup de Seattle dirigée par Paul Mikesell, cofondateur d’Isilon Systems, dont le robot autopiloté utilise l’intelligence artificielle pour identifier les mauvaises herbes qui poussent dans les champs de légumes, puis les détruit à l’aide de lasers thermiques.
  • TerraClear, un autre système matériel basé sur l’IA, est créé par le cofondateur de Smartsheet, Brent Frei, pour enlever les rochers gênants dans les champs des agriculteurs.
  • Qu’est-ce qui est intéressant dans cette nouvelle vague de start-ups agro-techniques ? Il est intéressant de noter qu’elles sont toutes fondées par des entrepreneurs très expérimentés dans le domaine des logiciels, qui ont tous connu des gains et des sorties importants dans leurs entreprises précédentes.


Une équipe père-fils : RipeLocker est dirigée par George Lobisser, qui était auparavant co-propriétaire et directeur de Pace International, une entreprise de produits alimentaires post-récolte axée sur le transport et la logistique. Son fils, Kyle Lobisser, ingénieur en électronique qui a travaillé pour Boeing, Apple et Zee, a participé à la création du conteneur de stockage qui crée un vide à faible teneur en oxygène qui maintient l’air saturé de vapeur d’eau. Ce système, qui est breveté, empêche les baies et autres produits de perdre leur humidité.

Des myrtilles, du houblon et des fleurs : Fondée en 2016 et après des tests approfondis, l’entreprise pense désormais être sur le point de bouleverser la chaîne d’approvisionnement des fleurs et des produits frais. Lors de tests récents, l’entreprise a constaté que les conteneurs de la taille d’une palette conservaient des roses fraîchement coupées pendant quatre semaines ; du houblon frais pendant six semaines et des myrtilles biologiques pendant huit semaines. Dans le cas des myrtilles, la société a noté que les baies sont sorties en « parfait état ».

Bien sûr, il y a un aspect IA : Au fil du temps, l’entreprise espère recueillir des données sur la meilleure façon de conserver les produits : « Notre objectif ultime est d’utiliser la grande quantité de données que nous recueillons dans les RipeLockers pour l’apprentissage automatique quant à la façon dont nous conservons les denrées périssables », note l’entreprise.

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