A l’échelle mondiale, la fabrication des plaques de fibre de coco est destinée avant tout, aux productions horticoles telles que les tomates, les concombres et les poivrons. En plus de l’usage standard en culture hors-sol, aujourd’hui, elle est largement utilisée dans l’objectif d’améliorer la structure des sols.
En effet, l’intégration de la fibre de coco directement dans le sol, améliore son oxygénation et assure une meilleure disponibilité de l’eau, tout en servant de réservoir de nutriments.
Parmi les avantage, il y a également un meilleur développement du système racinaire en phase de reprise post-plantation et ce grâce à une meilleure structure du sol/substrat. En effet, il est généralement noté que la transplantation dans le sol enrichi de coco est plus facile et se passe avec beaucoup moins de stress que dans le sol non enrichi.
L’incorporation se fait en quatre étapes simples :
– Dans un premier temps, le sol est préparé en creusant des tranchées de plantation.
– Ensuite, les plaques de fibre de coco sont placées en rangée avec un espace de séparation d’environ 3cm. Cet espacement correspond au gain de volume que le coco subit avec son expansion.
– Les lignes de goutte-à-goutte sont mises en place et les plaques sont irriguées.
– Le coco est recouvert d’une couche de terre en veillant à dégager la gaine d’irrigation.
Outre les avantages de l’incorporation de la fibre de coco dans la plantation, l’utilisation de la fibre de coco comme amendement du sol permet un gain notable en précocité de la production.
La grande nouvelle c’est que les producteurs maraîchers de la région du souss commencent à adopter cette technique avec une différence très importante et de grande valeur écologique. En effet, ils réutilisent le coco que les producteurs hors-sol éliminent après 2 à 3 saisons de culture. Ce choix s’avère une option très économique et en même temps très écologique si on considère les quantités énormes qui étaient pendant des années disposées à peu près « n’importe comment » dans la nature.