Biobest s’est vu remettre le prix Bernard Blum Award pour le produit de lutte biologique le plus innovant. Ce prix récompense Pronemite (Pronematus ubiquitus) : une nouvelle catégorie d’agent de lutte biologique contre les arthropodes. Ce produit cible simultanément un ravageur clé, l’acarien roux, et une maladie fongique problématique, l’oïdium.
Les petits acariens nuisibles difficiles d’accès, tels que l’acarien de la tomate (Aculops lycopersici) et l’oïdium (Oidium neolycopersici), une maladie fongique, sont deux défis majeurs dans les cultures.
« Pronemite est une véritable percée », affirme Felix Wackers, directeur R&D de Biobest. « Pronemite est symbolique d’une nouvelle famille d’acariens bénéfiques. C’est la première solution de lutte biologique efficace contre l’acarien roux ; le premier produit commercialisé pour combattre les maladies fongiques à l’aide d’un acarien ; et, fait unique, il est le premier agent de lutte biologique commercialisé capable de contrôler simultanément un nuisible important et un pathogène problématique dans une culture protégée. En tant que tel, il représente une toute nouvelle catégorie d’agents de lutte biologique. »
« Dans une culture, il est possible de constituer de grandes populations de cet acarien arthropode de manière préventive, à l’aide de notre complément alimentaire Nutrimite™. Nous avons montré que la création d’une « armée permanente » d’acariens dans la culture peut être très efficace pour prévenir l’infection et la propagation de l’acarien roux et/ou de l’oïdium. »
« Pronemite est sur le point de changer la donne dans les programmes de protection biologique des cultures, car il n’est plus nécessaire d’appliquer à maintes reprises des insecticides ou des fongicides », affirme Felix. « Dans les cultures commerciales de fraises, l’oïdium peut nécessiter 10 à 22 applications de fongicides sur un cycle de culture de quatre mois. »
« Tout en renforçant la production durable, Pronemite ouvre la voie à l’arrivée d’autres agents de lutte biologique, qui ne peuvent actuellement déployer pleinement leur potentiel en raison de l’utilisation généralisée des pesticides. Pronemite peut donc occuper une place décisive dans un programme de contrôle biologique plus complet, en contribuant de manière notable à minimiser/éliminer les résidus chimiques sur les produits. »
« Pronemite, qui est dans une classe à part, suscite déjà un large enthousiasme sur le marché », affirme Hanne Steel, cheffe de portefeuille de produits auxiliaires de Biobest. « Les producteurs apprécient son caractère innovant et souhaitent réduire davantage le recour aux produits chimiques pour la protection des cultures. »
« Cette découverte passionnante, que les arthropodes peuvent contrôler efficacement les maladies, ouvre de nombreuses nouvelles opportunités pour la protection biologique des cultures », dit-elle. « Presque tous les acariens prédateurs commercialisés pour la protection des cultures appartiennent à la famille des Phytoseiidae. Pronemite appartient à une superfamille différente, les Tydeoidea. Comme cet acarien est une espèce cosmopolite, Pronemite pourra, avec un enregistrement de production approprié, être utilisé dans le monde entier sans avoir à se soucier de la biodiversité locale. »
« Il a déjà fait ses preuves dans des conditions de culture, nous en sommes au stade commercial. Nous collaborons avec des producteurs de fraises et de tomates en Europe pour optimiser les performances de Pronemite dans une gamme de cultures, avant son lancement généralisé l’année prochaine. »
« Largement négligé jusqu’à présent, ce groupe d’acariens arthropodes devrait avoir un fort impact sur la protection biologique des cultures et la production durable à l’avenir. »
Source : www.biobestgroup.com