Almería : Le manque de produits menace les contrats commerciaux en fruits et légumes

Selon des sources du syndicat patronal agricole d’Almeria, « Almeria est pressée de pouvoir remplir ses contrats avec les supermarchés européens ». Le manque criant de produits fut l’un des principaux sujets de conversation entre les entreprises d’Almeria et leurs clients lors de la dernière édition du salon Fruit Logistica.

Malgré l’énorme capacité d’adaptation dont a fait preuve le secteur agroalimentaire au cours de ces dernières années de pandémie, de guerre et de crise énergétique, les producteurs se rongent les ongles par crainte de l’élasticité exigée par les marchés de la distribution alimentaire.

Or, depuis quelques semaines, en raison de l’échauffement d’une demande insatisfaite en termes de volume. « Ils nous demandent beaucoup plus de produits que ce que nous pouvons leur fournir », souligne l’un des vendeurs qui met en relation l’une des grandes marques agricoles d’Almeria avec la grande distribution alimentaire allemande.

Coexphal, l’association des organisations de producteurs de fruits et légumes de la province d’Almeria, explique que « cette saison ne restera pas dans l’histoire comme étant normale pour les producteurs des serres d’Almeria. D’abord, les températures élevées enregistrées en automne, ensuite un début d’hiver chaud. Actuellement, les basses températures persistantes, ont provoqué une situation inhabituelle qui entraîne un manque généralisé de tous les fruits et légumes. L’approvisionnement en fruits et légumes en Europe est actuellement gravement menacé ».

Le panorama est pratiquement le même dans d’autres zones de production voisines et pour d’autres types de cultures, comme l’a montré la dernière réunion sectorielle nationale des fruits et légumes. En conséquence, de nombreuses entreprises de commercialisation sont obligées de chercher des produits très loin pour pouvoir respecter leurs engagements financiers avec les grands distributeurs alimentaires européens. Parfois même à perte, en payant plus à l’agriculteur que le prix qu’ils reçoivent ensuite des grands distributeurs.

Source : Ideal

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