Le contrôle des aliments à la recherche de résidus de pesticide et de bactéries nocives peut prendre des jours et implique l’envoi de petits lots à des laboratoires pour des tests et des analyses.
Actuellement, un nouveau détecteur a été mis au point par un consortium financé par l’UE. Il serait capable de repérer d’infimes traces d’éléments toxiques grâce à la photonique et de donner un résultat en quelques minutes.
Le détecteur ultrasensible exploite les particules de lumière pour repérer les traces les plus infimes de pesticides ou de bactéries 50 à 100 fois plus vite que les technologies existantes. De la préparation d’un échantillon à la détection, le nouveau système pourrait fournir un résultat en moins de 30 minutes, soit une fraction du temps actuel.
L’équipe utilise un système extrêmement sensible qui utilise la lumière laser pour détecter des analytes chimiques ou biologiques. Appelé capteur plasmo-photonique à multiplexage bimodal, le système peut repérer des bactéries ou des pesticides sans étiquette, sans avoir à utiliser de produits chimiques ou de colorants comme marqueurs.
Le projet, appelé GRACED, est actuellement coordonné par le CyRIC – Centre de recherche et d’innovation de Chypre – et comprend un consortium d’experts de toute l’Europe. Les développeurs se sont inspirés d’un de leurs capteurs existants qui examine l’eau pour détecter une contamination microbiologique ou chimique par un petit nombre de pesticides.
Le détecteur permettrait au personnel de vérifier la présence de résidus et de bactéries dans des dizaines d’échantillons de fruits et légumes de plus que ce qui est fait actuellement.
Source : newelectronics.co.uk