La start-up VitalFluid a mis au point une méthode permettant de produire sur place du nitrate pour l’eau d’irrigation. Grâce à l’électricité, l’air ambiant est transformé d’un gaz en un plasma, qui passe à travers l’eau d’irrigation. Au cours de ce processus, le nitrate se forme à partir de composants réactifs de l’oxygène et de l’azote. Cette année, les instituts de recherche testent cette technologie sur une culture de tomates biologiques (USDA) et une culture de laitue conventionnelle sur l’eau.
Si cela ne tenait qu’à Paul Leenders de VitalFluid, les producteurs seraient en mesure de répondre eux-mêmes à leurs besoins en nitrates dans un avenir proche. Pour ce faire, ils ont besoin d’air ambiant (composition : 78% d’azote et 20% d’oxygène), d’un dispositif électrique qui transforme ce mélange de gaz naturel en un plasma avec des composants d’oxygène et d’azote réactifs, et d’eau d’irrigation dans laquelle ces composants sont combinés sous forme de nitrate.
Une culture biologique USDA « standard » de tomates de la mi-mai à la mi-novembre sera comparée à une culture biologique USDA dans laquelle la composante azotée est complétée par du VitalFluid. L’unité de plasma doit être capable de produire 18 à 22 mmol de nitrate par litre d’eau d’irrigation pour la moitié de la section, dont la surface est de 120 m2. L’autre moitié est destinée à la culture biologique conventionnelle.
Un essai à Botany concerne la laitue dans un espace de culture fermé avec plusieurs couches de culture. Les fermes verticales de ce type gagnent rapidement du terrain en Amérique du Nord pour la culture de laitues et d’herbes à cycle court.