Espagne: les interceptions d’agrumes en provenance de pays tiers infestés ont augmenté de 42 %

L’UNION insiste sur le fait que les protocoles d’importation d’agrumes doivent être plus efficaces car leur laxisme entraîne l’introduction de nouveaux ravageurs comme celui détecté en Andalousie.

La « UNIÓ de Llauradors » demande plus d’informations sur le nouveau parasite étranger détecté dans les plantations d’agrumes de Huelva, un thrips appelé « Scirtothrips aurantii« , et demande au gouvernement régional d’informer le secteur des mesures qu’il va adopter pour empêcher son introduction dans l’industrie des agrumes de la Communauté Valencienne.

L’UNION insiste sur le risque existant pour la citriculture espagnole et la Communauté Valencienne avec les importations d’agrumes de pays tiers et l’entrée possible de parasites. Les données du nombre total d’interceptions dans l’Union européenne d’organismes nuisibles introduits par l’importation d’agrumes en provenance de pays tiers, correspondant à l’année 2020, montrent leur danger, puisqu’il y a eu une augmentation de 42 % par rapport à l’année précédente, passant de 164 en 2019 à 233 interceptions l’année dernière. Par exemple, en 2017, il y en avait 88 et en 2018, 100 ont été détectés, ce qui indique qu’il s’agit d’un problème croissant.

L’organisation agricole rappelle que la production provenant de pays où sévissent des organismes de quarantaine doit être inspectée à la source avant de quitter les territoires et recevoir un traitement par le froid pendant le transport afin de détruire efficacement le parasite et d’empêcher sa propagation future sur le territoire européen.

En ce sens, Carles Peris, le secrétaire général de l’UNIÓ, estime que « les protocoles d’importation d’agrumes en provenance de l’extérieur doivent être plus efficaces car leur laxisme entraînera l’introduction d’un nouveau parasite comme celui détecté en Andalousie ».

« Nous ne pouvons pas continuer comme ça et la Commission européenne doit assumer et garantir des relations commerciales stables et totalement sûres pour les producteurs afin d’éviter plus tard le coût inutile des fonds publics pour la recherche et la lutte contre les parasites ». Une bonne prévention est donc le meilleur outil et il faut le faire comprendre aux autorités communautaires », conclut M. Peris.

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