L’acide borique et l’acide phénylboronique contre l’alternaria de la tomate

Le problème fondamental de la production végétale moderne est le choix très limité des agents disponibles pour lutter contre les champignons phytopathogènes, ainsi que le développement de la résistance des champignons aux agents utilisés.

Dans une études récente, des chercheurs ont testé l’activité de l’acide borique (BA) et de son dérivé, l’acide phénylboronique (PBA), dans le contrôle des symptômes de l’alternariose chez les plants de tomates infectés par le champignon pathogène Alternaria alternata. En suivant l’apparition et l’intensité des lésions sur les feuilles des plantes testées, ainsi qu’en mesurant quatre facteurs physiologiques sélectionnés qui reflètent la santé des plantes.

L’acide borique est présent dans les plantes, y compris dans presque tous les fruits. L’acide phénylboronique est une substance pharmaceutique disponible dans le commerce qui, à certaines concentrations, a un effet fongicide sur plusieurs espèces de champignons humains, n’est pas toxique pour l’environnement et les mammifères et a un effet antitumoral.

On sait étonnamment peu de choses sur le mode d’action de l’acide borique, bien qu’il s’agisse d’un agent antimicrobien couramment utilisé en médecine. L’inhibition du mécanisme oxydatif semble être son principal mécanisme antifongique.

La lutte contre A. alternata est principalement effectuée en utilisant des fongicides pour réduire les pertes. Cependant, les consommateurs s’inquiètent de la présence de résidus de pesticides dans les aliments. Les nouvelles méthodes de lutte biologique contre les espèces d’Alternaria comprennent des méthodes biologiques comme alternative aux fongicides synthétiques pour lutter contre l’alternariose, ainsi que l’utilisation de composés écologiques à faible concentration.

L’objectif de cette étude était de tester l’effet sur A. alternata des applications préventives de PBA et BA sur la tomate dans des conditions de serre. Pour cela, des analyses de certains paramètres physiologiques des plants de tomates traités ont été réalisées et la sévérité des symptômes de la brûlure précoce a été évaluée.

En résumé, ils ont montré que l’AB et le PBA agissent de manière prophylactique sur l’infection fongique. Ils l’ont fait en réduisant la quantité et la sévérité des symptômes de l’alternariose, ainsi qu’en prévenant la détérioration des caractéristiques physiologiques, survenant lors de l’inoculation fongique.

L’acide phénylboronique a été plus efficace pour supprimer l’impact de l’infection par A. alternata. Par conséquent, ils concluent que l’AB, et plus encore l’ABP, peuvent être utilisés comme agents de contrôle d’A. alternata sur les plants de tomates, car ils sont à la fois très efficaces et respectueux de l’environnement.

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