La lactoferrine est une glycoprotéine. On la retrouve dans la plupart des sécrétions externes telles que le lait, la salive, les larmes, les sécrétions nasales de différentes espèces de mammifères, y compris les humains, les vaches, plusieurs rongeurs, etc.
Cette glycoprotéine de la famille des transferrines possède une affinité très forte pour le fer. Composée d’une seule chaîne polypeptidique bilobée, chaque lobe offre un site de fixation pour le fer.
La lactoferrine est un antimicrobien à large spectre connu pour inhiber la prolifération des bactéries, des virus, des champignons et des parasites. Ces qualités font de la lactoferrine un candidat hautement recherché pour la lutte contre les agents pathogènes des plantes. En effet, cette protéine possède une large capacité antivirale contre des virus très différents.
La lactoferrine est utilisée sur le marché de la nutrition avec des applications en nutrition infantile et compléments alimentaires. Elle s’invite aussi sur les marchés de l’hygiène et de la beauté. Plus récemment, les recherches lui ouvrent de nouvelles perspectives applicatives.
Une récente étude a été menée sur la lactoférine et une large collection de désinfectants disponibles dans le commerce pour évaluer leur efficacité contre la transmission mécanique de deux tobamovirus, le ToBRFV et le CGMMV.
Les résultats de l’études ont identifier la lactoferrine comme étant un désinfectant efficace contre les tobamovirus. Il s’agit d’une découverte majeure car ce produit biologique naturel pourrait être manipulé en toute sécurité par les producteurs pendant le cycle de production, en particulier sous serre.