La délégation territoriale de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et du développement durable de la région d’Andalousie à Almería a ouvert 26 procédures disciplinaires contre des entreprises de la province pour avoir réétiqueté des produits d’origine marocaine comme s’ils avaient été produits en Espagne et ce depuis 2019 ; soit 3,8 % de toutes les inspections effectuées jusqu’à présent.
Selon les informations dont dispose le gouvernement andalou, de 2019 à mai de cette année, 672 672 procès-verbaux ont été établis à travers les différentes inspections qui ont été effectuées. En effet, la mise en place d’un plan de contrôle et de surveillance des produits provenants des pays hors UE, principalement du Maroc et du Sénégal et commercialisés par des entreprises d’Almeria, a permis de constituer dix dossiers. Toutefois, la Commission de contrôle ne précise pas s’il y a eu des sanctions et refuse de fixer des montants. Dans le cadre de cette même action, les produits sont inspectés et contrôlés pour s’assurer que la traçabilité du produit est respectée et que l’origine est clairement indiquée sur les bons de livraison et les factures.
Au cours de 2017 et 2018, le Conseil a eu connaissance de plaintes concernant la présence de camions marocains dans certaines entreprises. Des inspections ont été par la suite effectuées et deux procédures de sanction ont été engagées pour non-conformité et ont été clôturés et payés.
Selon le ministère de l’agriculture du gouvernement de l’Andalousie, le Maroc a exporté vers l’Union européenne (hors Royaume-Uni) 869.810 tonnes de légumes. Le pays a exporté 63 343 tonnes (à l’exception des haricots) via la province d’Almeria. Ces chiffres montrent que plus de 95 % du volume exporté du Maroc ne transite pas par cette province.