L’approvisionnement en papier et en carton est soumis à une forte pression. En Finlande, par exemple, les usines de papier sont en grève depuis janvier, et certaines usines françaises ont également arrêté leur production cette semaine. L’association européenne des fabricants d’étiquettes a tiré la sonnette d’alarme et s’attend à un arrêt complet du secteur d’ici quelques semaines, car il n’y a plus de papier disponible.
La Finland fournie 80% du papier glassine utilisé pour les étiquettes destinées au marché européen. Dans le pays, il y a des grèves depuis le 3 janvier et seraient confirmées jusqu’au 2 avril.
Les prix sont donc beaucoup plus élevés, les prix des matériaux d’étiquetage auraient augmenté de 40% en un an. De plus, les imprimeurs sont liés par des quotas d’achat, les stocks finiront par se tarir.
En Angleterre, les imprimeries sont à l’arrêt depuis des semaines parce qu’elles ne peuvent tout simplement pas se procurer de papier.
L’un des scénarios à imaginer ce sont des étiquettes plus simples, où, par exemple, seuls le type de tomate et le prix sont indiqués au lieu de tous les logos et informations supplémentaires.
Une autre alternative consisterait à utiliser des matériaux exotiques provenant d’Asie, d’Amérique du Sud et du Moyen-Orient, mais la qualité n’est pas la même.
Les grands acteurs du commerce électronique étudient les possibilités d’imprimer l’étiquette directement sur la boîte, sans étiquette. Mais même dans ce cas, les boîtes doivent être disponibles.
Actuellement, plusieurs grands imprimeurs européens reconnaissent la panique qui règne dans le secteur.