Il ressort d’une étude commandée par le ministre néerlandais du climat et de l’énergie, qu’il existe un risque majeur que le secteur néerlandais de l’horticulture sous serre se délocalise à l’étranger lorsque les prix du CO2 augmenteront en Europe.
Le déplacement risque de se faire vers le sud de l’Europe, où le chauffage des serres est moins nécessaire, ou plus loin à l’étranger, où les coûts des émissions de CO2 sont moins élevés.
Avec la tarification européenne du CO2, le ministre du climat et de l’énergie veut faire en sorte que « le pollueur paie ». Cela devrait également conduire à une concurrence plus équitable en Europe, car chaque État membre devra mener une politique climatique aussi stricte.
L’horticulture sous serre néerlandaise est un leader dans le domaine de la gestion de l’eau, de l’utilisation réduite de produits phytosanitaires et de la main-d’œuvre durable. En outre, Des plans d’investissement ambitieux visant à réduire la consommation de gaz ont été lancés. Le secteur de l’horticulture sous serre projette ainsi de devenir un leader mondial en matière de climat. Le gouvernement a également reconnu que le secteur de l’horticulture sous serre a le potentiel pour être un leader dans la production économe en énergie et circulaire de produits de haute qualité.