Un groupe de cultivateurs du plateau du Golan commercialise un type de myrtilles venu d’Australie qui semble s’adapter particulièrement bien au climat vivifiant du nord du pays. Il faut toutefois noter qu’il est cultivé dans des bacs posés sur des plateformes, à l’intérieur d’une serre.
Ces myrtilles ont été plantés en 2018 par Carmel Berry, un partenariat conclu entre le kibboutz Ein Zivan, le Moshav Natur et l’Ampa Group, dans des bacs surveillés pour contrôler la présence d’éventuels insectes, la bonne hydratation, l’usage de fertilisants et le bon apport en oxygène. Cette année, ce sont cent tonnes de myrtilles qui ont été récoltées et les cultivateurs vont ajouter des framboises, des mûres et des fraises en mélange.
Orna Sandal, du département des fruits de l’Office de commercialisation des plantes : « Nous pouvons pratiquement tout cultiver ici », a déclaré Mme Sandal. « Cela coûte juste plus cher, surtout à cause de la main d’œuvre. Nous devons donc toujours réfléchir à ce qui peut être cultivé ici, ou ce qui peut être plus facilement importé ».
Les myrtilles sont clairement chères à cultiver au sein de l’Etat juif, ajoute Sandal, « en comparaison, par exemple, avec les tomates qui ne coûtent qu’un shekel ou deux l’unité ».