Pour maintenir la teneur en eau du fruit, aussi importante que l’abaissement de la température
En matière de conservation des fruits et légumes frais, il y a consensus sur le fait que le principal facteur de réussite est de maintenir la température aussi basse que possible sans endommager le produit.
Cependant, il existe un autre facteur, déjà reconnu depuis les travaux de pionniers du milieu du siècle dernier, qui est souvent laissé de côté.
Afin d’atteindre la durée de conservation maximale des fruits et légumes, il s’agit d’éviter la déshydratation, en préservant leur teneur naturelle en eau. Les chercheurs du Centre du post-récolte de l’Université de Davis l’ont déjà dit, et pourtant, c’est traditionnellement un facteur qui a pris du retard en ce qui concerne le contrôle de la température, … ou il y a eu une tentative de contrôle « à la main », en mouillant les chambres froides du sol.
Les travaux pionniers américains recommandaient une humidité relative de 100 %, ce qui est difficile à atteindre dans la pratique, mais qui, selon les tests, donnait les meilleurs résultats (sauf pour les espèces ayant des parties sèches, comme les cataphiles des oignons et de l’ail…, espèces pour lesquelles l’humidité relative optimale est d’environ 60/70 % pour empêcher la croissance de champignons).
Le système NatureCold, développé par Quercy Réfrigération, est conçu pour répondre aux indications concernant la prévention de la déshydratation des fruits et légumes. Pour les pommes, une espèce typique de longue conservation, Nature Cold permet une conservation de 9 mois sans atmosphère contrôlée. La réduction des kilos due à la déshydratation n’est que de 0,5% et aucun traitement chimique post-récolte n’est appliqué. L’absence d’eau libre empêche l’apparition de pourriture.
Une installation frigorifique adaptée et un logiciel spécialement conçu permettent de contrôler le système, qui ne nécessite pas de périodes de décongélation. L’installation ne dispose pas d’un système d’humidification. La consommation d’énergie est de 40% par rapport aux systèmes traditionnels.
Les deux fruits, ainsi que le matériel de propagation montré dans la deuxième image, bénéficient d’une humidité relative appropriée. Au cours des trois dernières années, plus de 200 installations ont été réalisées pour les fruits à pépins, les raisins, les prunes, les cerises et les kiwis verts.