Il s’agit des variétés protégées de myrtilles Emerald, Snowchaser et Ventura, cultivées dans des parcelles agricoles situées dans les municipalités de Moguer et San Bartolomé de la Torre. L’enquête est menée par des agents de l’équipe Roca 4 de la Garde civile, pour un délit présumé contre la propriété industrielle.
La Garde civile enquête sur cinq personnes de la province de Huelva pour avoir cultivé sans licence des variétés protégées de myrtilles Emerald, Snowchaser et Ventura, commettant ainsi un délit présumé contre la propriété industrielle.
Les infractions relatives à la propriété industrielle sont régies par les articles 273 à 277 du code pénal. L’article 273 du code pénal punit d’une peine de prison de 6 mois à 2 ans et d’une amende de 12 à 24 mois ceux qui, à des fins commerciales ou industrielles et sans le consentement du titulaire d’un brevet ou d’un modèle d’utilité, outre la connaissance de son enregistrement, fabriquent, importent, possèdent, utilisent, offrent ou introduisent dans le commerce des objets protégés par ces droits.
Comme le rapporte la Garde civile, les enquêtes ont commencé suite à plusieurs plaintes concernant l’utilisation illégale de ces variétés, dans des parcelles agricoles situées dans les municipalités de Moguer et San Bartolomé de la Torre. Celles-ci ont été réalisées par l’équipe 4 de Roca, spécialisée dans les enquêtes sur les délits en milieu rural, qui a effectué un travail important en relation avec la possession, la reproduction et la multiplication sans licence de variétés végétales de myrtilles, qui sont protégées par une licence.
Les agents se sont rendus dans les installations et ont procédé à une inspection, en prélevant des échantillons de feuilles de myrtilles au hasard, qui ont été envoyés à un laboratoire pour effectuer les tests génétiques respectifs et pouvoir vérifier le profil ADN.
Les résultats obtenus par ce laboratoire ont été comparés à une base de données des espèces végétales protégées et il a été déterminé que les différents agriculteurs cultivaient les espèces de myrtilles protégées sans autorisation.
Ainsi, quatre exploitations ont été inspectées, ce qui a entraîné l’immobilisation par mesure de précaution d’environ 20 000 plants de myrtilles de différentes variétés.