L’UE impose le « traitement à froid » des oranges provenant de pays où le faux carpocapse a été détecté

Intercitrus, l’interprofession de la filière agrumicole espagnole se félicite de l’approbation par Bruxelles du « traitement à froid » des agrumes importés.

Le Comité permanent de la santé des végétaux de l’Union européenne vient d’approuver une prochaine modification réglementaire visant à imposer un « traitement à froid » en transit à toutes les importations européennes d’oranges en provenance de pays tiers dans lesquels la présence de Thaumatotibia leucotreta ou faux carpocapse (False Colding Moth) a été détectée. Parmi ces pays il y a des régions d’Afrique australe, du Cap-Vert, de Sainte-Hélène, de Madagascar, de l’île de la Réunion et de Mauritanie.

L’interprofession considère l’approbation de cette mesure comme fondamentale pour l’agrumiculture espagnole et européenne, car l’UE protégera ainsi au mieux l’ensemble de l’agriculture continentale contre l’entrée éventuelle de ce grave parasite.

En outre, l’UE s’alignera ainsi dans une large mesure sur l’approche des principales puissances productrices d’agrumes, telles que les États-Unis, la Chine, la Corée, l’Inde, l’Australie et le Japon, qui réclament ce traitement depuis longtemps.

T. leucotreta est considéré par l’UE comme l’une des « 20 principales » maladies des plantes et est réglementé comme une « priorité » en raison de son grand impact économique, environnemental et social. C’est un ravageur très polyphage, qui cause de sérieux dégâts à une multitude de cultures. On considère qu’il existe plus de 70 plantes hôtes (non seulement les agrumes, mais aussi la mangue, la nectarine, le raisin, le kaki, la grenade, le maïs ou le coton…).

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