La faible teneur en azote assure une meilleure résistance à l’oÏdium

Une teneur plus faible en azote permet d’améliorer la résistance à l’oïdium. C’est ce qui ressort des résultats d’une étude menée par la Greenhouse Horticulture and Flower Bulbs Business Unit de l’université et de la recherche de Wageningen (WUR). Ces résultats ont été obtenus dans une culture de gerbera, de poivron et de concombre.

Toutefois, cet effet n’est obtenu qu’à la limite des niveaux d’azote qui affectent négativement la croissance des cultures. Un niveau d’azote plus faible n’a pas d’effet positif sur la résistance au botrytis.

Des niveaux d’azote plus faibles

La WUR a étudié l’effet d’une teneur en azote plus faible sur la croissance et la résistance du concombre, du poivron, du chrysanthème et du gerbera. L’étude a clairement montré qu’il est possible de réduire considérablement les niveaux d’azote dans toutes les cultures.

Pour le concombre, une réduction de l’azote de plus de 30 % a eu un effet négatif sur la croissance et la production. La valeur limite est nettement plus faible pour le chrysanthème, le gerbera et le poivron, où l’effet sur la croissance et la production ne se produit qu’à partir d’une réduction de 70 à 80 % de l’azote par rapport à la normale. La marge de manœuvre des producteurs est donc beaucoup plus importante pour ces cultures.

Effet sur l’oïdium

L’absorption d’azote par la plante a également un effet sur la sensibilité à l’oïdium, en particulier chez le gerbera et le concombre. Toutefois, un niveau plus faible entraîne également une croissance plus faible.

L’étude a également examiné si l’utilisation des éliciteurs, tels que l’acide jasmonique ou l’acide salicylique, des substances qui augmentent la résistance des plantes, apportait quelque chose. Il s’est avéré que ce n’était pas le cas, les effets étant équivalents à ceux d’une simple réduction du niveau d’azote.

L’azote a affecté le développement de certains ravageurs, bien que les effets ne soient pas toujours évidents. Le puceron s’est moins reproduit et s’est développé moins rapidement à un faible niveau d’azote (testé sur les poivrons). Les chenilles de la teigne turque se sont également développées moins rapidement (testé sur chrysanthème). Des effets contradictoires ont été constatés dans le développement du thrips et de la mouche blanche pour les différentes cultures.

Source : WUR

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