Myrtille, la nouvelle menace s’appelle Scirtothrips auranti

Il s’agit de Scirtothrips aurantii, qui a été localisé dans des fermes de surveillance en octobre et qui se répand de plus en plus, affectant la production de fruits à Huelva.

L’apparition d’un nouveau ravageur dans la province de Huelva a mis en alerte les producteurs de fruits rouges en général et les producteurs de myrtilles en particulier. Il s’agit de Scirtothrips aurantii, qui a été localisé dans des fermes sentinelles en octobre ; depuis, le gouvernement régional d’Andalousie a alerté les techniciens. La vérité est qu’elle se répand de plus en plus, affectant la production de fruits dans la province de Huelva.

Il s’agit d’un parasite qui provient des continents africain et australien et qui est présent à Huelva depuis l’automne dernier. Au début, on pensait que le ravageur présentait une certaine ressemblance avec la présence d’un thrips dont on se souvient depuis plusieurs décennies, mais à ce stade, certains techniciens sont convaincus que cette espèce n’a jamais été vue dans la province de Huelva.

Certains experts de l’Andalousie, expliquent que « c’est un nouveau ravageur et, bien qu’à Huelva nous ayons déjà affronté d’autres thrips, comme Scirtothips mangifarae, à propos de celui-ci en particulier nous ne connaissons pas son comportement, nous pensions que le froid l’affecterait, mais les basses températures l’ont moins arrêté que nous ne l’avions prévu ». Ils ajoutent que c’est un parasite qui se propage facilement.

Ce trip S.aurantii attaque les jeunes pousses et même les bourgeons floraux, ce qui réduit la vigueur de la plante et affecte directement son développement, ce qui se traduit par une réduction de la production, ainsi que les dommages qu’il peut causer au fruit.

La première production de fruits rouges qui a déjà attaqué les Scirtothrips aurantii à Huelva a été la framboise, pendant les premiers mois de l’année, lorsque les variétés remontantes sont en pleine production et dont la campagne vient de s’achever. Des dégâts ont été détectés mais la présence du parasite pourrait être contrôlée si elle coïncidait avec une attaque de tétranyques. Cette culture a plus d’autorisations que la myrtille pour lutter contre les parasites.

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