Une organisation espagnol dénonce l’offre excédentaire de tomates due à l’arrivée incontrôlée de pays tiers

L’Organisation interprofessionnelle regrette « la passivité de l’Administration » et demande « plus de vigilance et un meilleur contrôle des quotas et des prix d’entrée de la tomate en provenance des pays tiers ». Ils demandent également aux chaînes de distribution de « contrôler la qualité des produits qui sont exposés dans les rayons de vente ».

L’Organisation interprofessionnelle des fruits et légumes d’Andalousie, HORTYFRUTA, a publié un communiqué dénonçant l’offre excédentaire sur le marché européen de la tomate, par l’arrivée incontrôlée de pays tiers.

L’interprofession a tenu une réunion de travail avec tous les membres de son conseil d’administration, afin de poursuivre le développement du projet d’extension des normes de qualité.

Au cours de cette réunion et en raison de l’inquiétude du secteur concernant la tomate, il a été décidé d’analyser en profondeur la situation critique dans laquelle se trouve ce produit, en raison des graves perturbations qui se produisent sur le marché européen de la tomate.

Pour l’Interprofessionnel, l’une des principales raisons à l’origine de cette perturbation du marché est « l’offre excédentaire résultant de l’entrée en Europe de tomates provenant d’autres zones de production, en particulier de pays tiers, et le manque de contrôle et la passivité des Administrations en matière de contrôle des quotas actuels et des certificats d’entrée du produit ».

Au sein d’HORTYFRUTA, il a été décidé de transmettre au Ministère de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation, ainsi qu’au Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et du Développement Durable du Gouvernement régional d’Andalousie, la grande préoccupation qui existe dans le secteur en raison de la crise de la tomate, afin qu’ils prennent conscience et, de la part de toutes les administrations, exercent une réelle vigilance des quotas et un plus grand contrôle des prix d’entrée de la tomate des pays tiers, en particulier du Maroc.

Appel à la distribution

L’interprofessionnelle andalouse fait également appel aux chaînes de distribution pour contrôler la qualité des produits dans les rayons de vente. Ils soulignent qu' »il est incompréhensible qu’avec les légumes de haute qualité qui sont actuellement produits, des produits en mauvais état soient mis en vente ». Pour HORTYFRUTA, il s’agit d’une question très sérieuse, car elle affecte directement l’image des fruits et légumes andalous.

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