Le plastique est un polluant nocif et destructeur. Étant principalement dérivé du pétrole, il peut ne pas se dégrader dans l’environnement pendant des siècles. L’accumulation progressive des déchets plastiques a des effets néfastes sur les humains, la faune et leurs habitats. L’emballage est le principal responsable de cette pollution. Il est donc crucial de créer des matériaux d’emballage qui soient à la fois biosourcés et écologiques.
Les fruits périssables, comme les fraises et les framboises, ont une courte durée de conservation après récolte. Lorsqu’ils arrivent au supermarché, ils n’ont plus que quelques jours de fraîcheur sur les étagères. Des études indiquent qu’environ 25 % des fraises sont jetées au niveau de la distribution et de la vente au détail, entraînant des pertes économiques significatives.
Pour prolonger la durée de conservation de ces fruits, des chercheurs de l’Université d’État du Dakota du Sud se sont intéressés à l’avoine (Avena sativa) pour développer de manière durable des films biodégradables. Il s’agit de la septième culture céréalière la plus produite, après le maïs, le blé, le riz, l’orge, le sorgho et le millet. Les scientifiques ont extrait un résidu lignocellulosique de la paille d’avoine. Ce résidu a été solubilisé dans une solution de ZnCl2 et réticulée avec des ions Ca2+ pour former des films biodégradables.
Globalement, les films fabriqués à partir de lignocellulose de paille d’avoine montrent une résistance élevée. Ils possèdent également d’excellentes propriétés de barrière à l’humidité. Ces caractéristiques les rendent appropriés pour une utilisation en tant que matériaux d’emballage pour les fruits périssables.
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Source : SDSU
