À compter du 1er janvier, le gouvernement biélorusse interdira l’importation de certaines denrées alimentaires, notamment les légumes et les fruits, en provenance de l’Union européenne, des États-Unis, du Canada, de la Norvège, de l’Albanie, de l’Islande, de la Macédoine du Nord, du Royaume-Uni et de la Suisse. Selon l’agence de presse nationale Belta, cette mesure est une réaction aux sanctions imposées au Belarus par les pays occidentaux.
Entre autres, les fruits et légumes, les noix, les produits carnés, les produits laitiers et le sel ne pourront plus être importés de l’Ouest. L’intention est d’importer ces produits d’États « amis » ou de les produire eux-mêmes, rapporte Belta. Les citoyens bélarussiens sont autorisés à importer ces produits pour leur propre usage. Les produits tels que les aliments pour bébés sont également exclus du boycott.
Pour plusieurs exportateurs européen touchés par le boycott, la nouvelle a été une surprise. Selon certains « Cela pourrait être désastreux », malgré les troubles causés par le flux de migrants dans la région, ils n’ont pas du tout vu venir un boycott des importations.
Par exemple, les exportations néerlandaises de fruits et légumes frais vers le Belarus ont totalisé 13,52 millions de kilogrammes l’année dernière, rapporte le GroentenFruit Huis. C’est 11 % de moins qu’en 2019, où un bon total de 15 millions de kilogrammes a été exporté, et quelque 60 % de plus qu’en 2018, où 8,5 millions de kilogrammes ont été exportés.
Par ordre d’importance, les tomates, représentaient 5,8 millions de kilos en 2020, suivies des poires, qui représentaient 5,5 millions de kilos, des pommes, 1,3 million de kilos et 795 000 kilos de poivrons. Les aubergines complètent le top 5 avec une exportation de 132 000 kilos en 2020.