Les semences infectées par le ToBRFV continuent de circuler au sein de l’UE

Entre le 11 décembre 2021 et le 27 janvier 2022, 15 envois de semences infectées par le Tomato brown rugose fruit virus (ToBRFV) ont été interceptés dans l’Union européenne. Cette question a été examinée par le comité phytosanitaire de la Commission européenne au début de ce mois. Les États membres ont exprimé leurs préoccupations lors de la réunion du 31 janvier et du 1er février.

De nouvelles discussions sur le ToBRFV, entre autres, ont lieu au niveau européen. Une analyse des risques liés au virus est sur la table et les États membres échangent également leurs points de vue sur la réglementation actuelle en matière de quarantaine pour le virus, qui est dangereux pour les plantes, mais pas pour les humains et les animaux.

Les 15 interceptions ont été faites dans des cargaisons de semences de tomates provenant d’Israël, de Chine, de Turquie et du Pérou, ainsi que dans des semences de poivrons provenant de Chine, d’Israël et de Thaïlande.

Les semences contaminées continuent de circuler
Lors de la précédente réunion du comité, les États membres ont exprimé leurs inquiétudes quant à ces résultats, selon le procès-verbal de la réunion. Il fait également état d’un incident concernant des semences de tomates infectées par le ToBRFV envoyées en Chine, où elles se sont avérées contaminées en 2020. Des semences du même lot ont été déclarées pour l’importation dans un État membre de l’UE en 2021. L’incident fait l’objet d’une enquête approfondie de la même manière que les graines de tomates et de poivrons infectées par le Tomato Mottle Mosaic Virus (ToMMV) en provenance de Chine.

Entre-temps, un rapport est arrivé de Malte selon lequel un supermarché a importé des tomates contaminées par le ToBRFV. À la grande colère des producteurs locaux.

L’Union européenne a un statut de quarantaine pour le ToBRFV. Maintenant que le virus continue de se propager dans le monde entier, ce statut est en discussion. du moins aux Pays-Bas. Les Pays-Bas plaident depuis un certain temps en faveur d’un ajustement du statut Q actuel. « Avec le statut actuel de quarantaine (Q), les possibilités de mener des recherches appropriées sont insuffisantes », a déclaré la spécialiste des politiques Helma Verberkt de Glastuinbouw Nederland dans Nieuwe Oogst en décembre dernier. « Avec un statut d’organisme nuisible réglementé non quarantenaire (RNQP), nous pouvons nous concentrer davantage sur les résistances et les agents verts. »

Source : groentennieuws

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