Nouveau rapport sur comment apprendre à vivre avec le ToBRFV

Les pertes dues au ToBRFV continuent d’augmenter à mesure que ce virus touche les serres du monde entier. Depuis plus de 5 ans, le secteur se concentre sur le développement de stratégies pour combattre cette maladie à chaque étape de la production. Malgré une détection en 2014 par les semenciers, les producteurs n’ont pris conscience du virus qu’en 2018.

iUNU (“you knew”), une société américaine de vision par ordinateur industrielle, a publié un nouveau rapport sur le Tomato Brown Rugose Fruit Virus (ToBRFV) intitulé Learning to Live With ToBRFV. Le rapport contient des informations sur la façon dont le ToBRFV se propage, comment le détecter, les diagnostics pour chaque étape de la production, et plus encore.

L’objectif du rapport est d’examiner les risques du ToBRFV pour les producteurs de tomates, de mettre en évidence les progrès du secteur, de fournir des outils pratiques et de déterminer les prochaines étapes essentielles à la culture dans ce nouvel environnement. Des producteurs de tomates en Amérique du Nord ont été interrogé par l’iUNU afin de recueillir des informations sur les pertes, la prévention et les opportunités.

Selon le rapport, lorsque les producteurs sont contraints d’actualiser leur plan de gestion après avoir découvert le ToBRFV dans leur culture, ils apprennent à adapter les procédures et à gérer leurs processus au fil du temps. Le retour d’information sur l’efficacité de ces procédures dans la pratique permet ensuite d’aider le secteur de la tomate à « apprendre à vivre » avec le ToBRFV.

Détection précoce
La détection précoce est et restera essentielle pour réduire les pertes. Actuellement, il est important d’apprendre à vivre avec le virus et d’avoir des informations sur le moment et l’expression dans la culture. En effet, de nombreuses opérations sont confrontées à des déficits de main-d’œuvre et de compétences, et peuvent ne pas être équipées pour détecter efficacement les risques, ce qui augmente le risque d’infection généralisée.

Avec l’aide de la technologie, l’iUNU optimise ses efforts de détection précoce afin de réduire les erreurs humaines et les préjugés. À l’iUNU, la vision par ordinateur est utilisé pour reconnaître la réduction de la vigueur et les premiers symptômes de maladies dans les plantes individuelles, cartographier les points chauds et alerter les producteurs pour qu’ils prennent des mesures.

L’iUNU a également inclus dans le rapport, une matrice de tests de diagnostic et une liste de contrôle de la biosécurité pour aider les producteurs à déterminer les tests qui leur conviennent et à renforcer leurs programmes de gestion intégrée des parasites et des maladies (IPDM : integrated pest and disease management).

Le rapport est gratuit et peut être téléchargé ici.

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